- EAN13
- 9782251910802
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 08/03/2019
- Collection
- Réalia
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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L’Agonie d’une République
La violence à Rome au temps de César
Jean-Noël Robert
Les Belles Lettres
Réalia
Autre version disponible
« La République est morte », écrit Cicéron à son ami Atticus près de quinze
ans avant que César ne tombe sous les dagues des conjurés. Un siècle. Telle
fut la durée de l’agonie de la République romaine qui succomba sous les coups
d’ambitieux dictateurs et chefs militaires, avides d’exercer un pouvoir
personnel. De 133 avant notre ère, lorsque Tiberius Gracchus fut éliminé après
avoir trahi les institutions républicaines, jusqu’à la mort d’Antoine à
Alexandrie, vaincu par Octave à l’été 30, un siècle de guerres civiles, de
violences et d’affrontements sanglants ont ravagé Rome et l’Italie. Les plus
grands généraux, Marius, Sylla, Pompée, César, Antoine, Octave… sont parvenus
à faire chuter un régime politique que plusieurs siècles avaient réussi à
édifier sous l’égide de la célèbre « vertu romaine » et dans l’affirmation du
bien le plus précieux pour les Romains : la liberté. Comme toujours en pareil
cas, c’est le peuple romain qui s’en trouva la principale victime. Pourquoi
assassiner la liberté ? Comment un engrenage fatal a-t-il conduit des hommes
jadis fiers de leur République à renier leurs valeurs fondamentales ? Telles
sont les questions que pose l’auteur qui, pour mieux faire revivre ces heures
brûlantes, assortit son propos de relations évocatrices comme autant
d’ouvertures vivantes sur cette époque tragique. L’observation de ce moment
historique pendant lequel se déchaîna une violence qui faillit tout emporter
avec elle n’est sans doute pas inutile à la réflexion de ceux qui
s’interrogent également sur l’évolution de notre temps.
ans avant que César ne tombe sous les dagues des conjurés. Un siècle. Telle
fut la durée de l’agonie de la République romaine qui succomba sous les coups
d’ambitieux dictateurs et chefs militaires, avides d’exercer un pouvoir
personnel. De 133 avant notre ère, lorsque Tiberius Gracchus fut éliminé après
avoir trahi les institutions républicaines, jusqu’à la mort d’Antoine à
Alexandrie, vaincu par Octave à l’été 30, un siècle de guerres civiles, de
violences et d’affrontements sanglants ont ravagé Rome et l’Italie. Les plus
grands généraux, Marius, Sylla, Pompée, César, Antoine, Octave… sont parvenus
à faire chuter un régime politique que plusieurs siècles avaient réussi à
édifier sous l’égide de la célèbre « vertu romaine » et dans l’affirmation du
bien le plus précieux pour les Romains : la liberté. Comme toujours en pareil
cas, c’est le peuple romain qui s’en trouva la principale victime. Pourquoi
assassiner la liberté ? Comment un engrenage fatal a-t-il conduit des hommes
jadis fiers de leur République à renier leurs valeurs fondamentales ? Telles
sont les questions que pose l’auteur qui, pour mieux faire revivre ces heures
brûlantes, assortit son propos de relations évocatrices comme autant
d’ouvertures vivantes sur cette époque tragique. L’observation de ce moment
historique pendant lequel se déchaîna une violence qui faillit tout emporter
avec elle n’est sans doute pas inutile à la réflexion de ceux qui
s’interrogent également sur l’évolution de notre temps.
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