Coffret 3 vol. Erotique

SIMPERE Françoise - Ce qui trouble Lola : À dix-neuf ans, Lola est confrontée à la convoitise ordinaire des hommes. Loin de les fuir, elle choisit d'aller à la rencontre de « ces drôles d'êtres qui confondent excitation et désir » pour comprendre comment ils fonctionnent. Au fil de ses rencontres, elle découvre que ce qui rend le sexe sordide n'est pas le sexe, mais tout ce dont on l'affuble : l'argent, la violence, l'humiliation, la compétition orgasmique, le besoin de posséder, en un mot, le pouvoir. Débarrassé de ces enjeux, le plaisir devient ce qu'il ne devrait jamais cesser d'être, une source de liberté que chacun porte en soi? Une formidable déclaration d'amour adressée aux hommes et à leurs fantasmes. Une exploration profonde et sensible du corps et du désir. BLAU Marthe - Entre ses mains : Quelques jours plus tôt, sa vie s'ordonnait autour de son mari, de son enfant et de son métier d'avocate. Et maintenant, nue sous son manteau de cuir hormis un porte-jarretelles et un string, tremblante de désir, elle va se donner à un inconnu qui ne prononcera pas une parole. Comment entre-t-on dans la spirale de la soumission et de l'esclavage sexuel ? Par quel mystère humain se soumet-on aux exigences érotiques les plus violentes et les plus folles ? Au premier regard, cet homme méprisant et brutal est devenu son maître, son dieu, son démon. Pour son malheur et ses délices conjugués, elle subira ses caprices, ses fantasmes, sa perversité. De nos jours, l'histoire d'O n'est plus une cérémonie secrète avec masques dans des souterrains. Les jeux du sadisme et de la dépossession de soi se jouent en pleine lumière, en toute liberté, entre la famille et le bureau. COLLECTIF - Fantasmes de femmes : Les hommes prétendaient encore récemment que les femmes n'avaient pas de fantasmes ou tout au moins que c'étaient eux qui les leurs suggéraient. Cette absurdité a vécu. Ces fantasmes, il leur arrive de les vivre. Ces gémissements dans la moiteur tropicale des piscines, ces jeux dangereux à fond sur l'autoroute, ces rencontres multiples dans un bar échangiste, ces supplices délicieux, cette quête mortelle d'un homme, de port en port, toutes ces scènes s'imposent, troublantes, excitantes. Pour nous faire sourire aussi avec les "Mémoires d'une petite culotte", ou avec la désopilante comédie érotique dans le TGV Paris-Bruxelles? Le genre de la nouvelle se prête à merveille à ces instants, ou à ces songes, de jouissance et de plaisir. Valéry avait raison : ce qu'il y a en nous de plus profond, c'est la peau.