- EAN13
- 9782367811352
- Éditeur
- Presses universitaires de la Méditerranée (PULM)
- Date de publication
- 18/11/2016
- Collection
- Horizons anglophones - Série Profils américains
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Lettres noires
L'insistance de la lettre dans la culture afro-américaine
Michel Feith, Cécile Cottenet, Claudine Raynaud, Colette Collomb-Boureau, Laurence Cossu-Beaumont, Maïca Sanconie, Kathie Birat, Jean-Paul Rocchi, Hélène Christol, Suzanna Matvejevic, Françoise Clary, Raymond Saunders, Isabelle Van Peteghem
Presses universitaires de la Méditerranée (PULM)
Horizons anglophones - Série Profils américains
Autre version disponible
-
Papier - UNIV P VALERY 17,00
Depuis le vol de la lettre par l’esclave qui accédait à l’écriture au péril de
sa vie, le parcours de la lettre noire se fait en référence à la liberté et à
l’illettrisme. Écrire est une conquête, un signe d’humanité, un miroir tendu
au maître. L’oralité originaire du parler noir et le topos du « livre qui
parle » hantent l’écriture de romans complexes qui mettent en abyme les aléas
des correspondances. L’épître est aussi, à l’instar des lettres des soeurs
Grimké, cette lettre « ouverte », héritière du sermon, qui s’inscrit dans une
démarche politique. Lettre de protestation, lettre intime qui se fait
publique, elle participe alors aux luttes qui jalonnent l’histoire noire.
Retour aux sources, elle est le matériau brut de l’artiste Raymond Saunders.
Elle intervient. Elle insiste.
Retracer la trajectoire de la lettre dans la culture afro-américaine, tel est
le but de ces essais qui portent sur les lettres de prison (George Jackson et
Mumia Abu-Jamal), le roman épistolaire (Alice Walker) et ses avatars dans le
roman postmoderne contemporain (John Edgar Wideman, Percival Everett), et les
correspondances d’écrivains avec leurs éditeurs (James Baldwin, Charles
Chesnutt, Richard Wright).
sa vie, le parcours de la lettre noire se fait en référence à la liberté et à
l’illettrisme. Écrire est une conquête, un signe d’humanité, un miroir tendu
au maître. L’oralité originaire du parler noir et le topos du « livre qui
parle » hantent l’écriture de romans complexes qui mettent en abyme les aléas
des correspondances. L’épître est aussi, à l’instar des lettres des soeurs
Grimké, cette lettre « ouverte », héritière du sermon, qui s’inscrit dans une
démarche politique. Lettre de protestation, lettre intime qui se fait
publique, elle participe alors aux luttes qui jalonnent l’histoire noire.
Retour aux sources, elle est le matériau brut de l’artiste Raymond Saunders.
Elle intervient. Elle insiste.
Retracer la trajectoire de la lettre dans la culture afro-américaine, tel est
le but de ces essais qui portent sur les lettres de prison (George Jackson et
Mumia Abu-Jamal), le roman épistolaire (Alice Walker) et ses avatars dans le
roman postmoderne contemporain (John Edgar Wideman, Percival Everett), et les
correspondances d’écrivains avec leurs éditeurs (James Baldwin, Charles
Chesnutt, Richard Wright).
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